LOUP DE MON COEUR

LOUP DE MON COEUR

Nouveau loup hybride dans les Pyrénées 28 09 2018

 

Alors que de nombreux animaux d'élevages ont trouvé la mort

depuis le mois d'avril dans les Pyrénées, une analyse ADN effectuée

par la préfecture des Pyrénées Atlantiques a donné des résultats:

" un animal hybride entre un loup d'origine italo-alpine et un chien "

a fait de la Vallée d'Aspe son territoire de chasse.

 

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La préfecture de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, a livré

son rapport suite aux analyses ADN effectuées sur les animaux

d'élevages morts en montagne. Et celui-ci est accablant pour les

pro-loups. Selon le compte-rendu, un « animal hybride entre un

loup d'origine italo-alpine et un chien » vient confirmer le retour

du loup dans la région montagneuse.

 

Si les relevés ADN mettent bien en évidence le retour du loup,

les échantillons biologiques ne peuvent établir le rapport entre ce

loup et les nombreux décès de moutons et brebis dans les verts

pâturages. « Sur 17 constats de dommages réalisés depuis le mois

de mai, 11 n'écartent pas la responsabilité du loup, sans certitude

qu'il s'agisse formellement de cette espèce ou de chiens errants.

» stipule le communiqué. La préfecture a préféré, afin de rassurer

ses éleveurs, faire oeuvre d'un arrêté autorisant les tirs de défense

ainsi que la création d'une cellule de veille départementale.

En cas d'inefficacité de ces actions, des tirs renforcés

(jusqu'à 10 tireurs simultanés) seront autorisés.

 

 

Cela n'est pas suffisant pour certains éleveurs comme Julien Lassalle,

éleveur de brebis qui craint qu'il soit trop tard : « Ces mesures

préfectorales, qui viennent bien tard. Plus de 150 brebis ont été tuées

depuis le mois d'avril. » L'office national de la chasse et de la faune

sauvage (ONCFS) avait par ailleurs assuré que des loups hybrides

étaient bel et bien présent dans l'hexagone mais que leur nombre

ne démontrait d'aucun danger. Après cette déclaration, l'ONCFS avait

confié un certain nombre d'échantillons ADN à un laboratoire afin

d'obtenir une « évaluation objective du phénomène. »

228 échantillons avaient ainsi été étudiés mais seulement 155

s'étaient révélés exploitables pour l'étude. Les généticiens avaient

détecté la présence d'ADN de 143 espèces différentes. En enlevant

les génomes du chien, les 130 prélèvements restants provenaient,

pour 120 d'entre eux, de loups en provenance d'Italie,

2 d'hybridation première génération (chien et loup) et 8

d'hybridation plus ancienne. La conclusion donnée par l'ONCFS

est la suivante : « le phénomène d'hybridation entre les loups et les

chiens est très limité sur le territoire national. Seulement 1.5% des

candidats de ces canidés sont le fruit d'une hybridation récente et

6% d'une plus ancienne. Tous les autres, soit 92.5% des 13.0 individus

analysés, sont des loups non hybridés. » Si le sujet est aujourd'hui

autant au coeur de l'actualité, c'est que, si le loup (Canis Lupus) est

une espèce protégée, les hybrides ne le sont pas. L'homme qui

s'attaquait au Mac Do au lieu de protéger la faune, José Bové,

insistait sur le fait que cette création, pourtant naturelle, devait

être exterminée.

 

Le loup originel - Canis Lupus

 

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29/09/2018
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